Embrasser le minimalisme m’a permis de retrouver un contrôle certain sur ma vie et de la rendre bien plus apaisante. En laissant derrière moi des objets, des habitudes, et même des relations, j’ai appris à me recentrer sur ce qui compte vraiment. Voici les dix choses auxquelles j’ai renoncé et comment chacune a contribué à simplifier mon quotidien.
1. Les Objets en double
Je n’avais jamais réalisé à quel point les objets en double alourdissaient ma vie. J’avais cinq bols identiques, trois planches à découper, et une multitude d’ustensiles dont je ne me servais que rarement. En triant, j’ai découvert qu’un seul set de couteaux de qualité et une poêle polyvalente me suffisaient largement pour cuisiner. Ce choix m’a simplifié la vie, surtout lors du rangement et du nettoyage, qui sont devenus plus rapides et bien moins décourageants.
2. Les Achats Impulsifs
Avant de devenir minimaliste, j’étais le roi des achats impulsifs. Dès qu’un objet me plaisait, je sortais ma carte. Aujourd’hui, j’ai adopté la « règle des 30 jours » : je note mes envies dans un carnet et laisse passer un mois. Parfois, cette période suffit pour faire retomber l’envie. Par exemple, l’hiver dernier, j’ai failli acheter un nouveau manteau, mais après quelques semaines, j’ai réalisé que celui que j’avais était parfait. Depuis, chaque achat que je fais est bien réfléchi et réellement utile, ce qui m’aide aussi à mieux gérer mon budget.
3. Les Engagements Inutiles
Je me retrouvais souvent à accepter des invitations par politesse, même si elles ne m’apportaient aucune satisfaction. Aujourd’hui, j’ai appris à mieux choisir mes engagements. Par exemple, j’ai réduit ma participation à des réunions de groupe dans lesquelles je ne m’impliquais que par habitude. En reprenant ce temps pour moi, j’ai découvert que cela libérait de l’espace mental pour des projets qui comptent vraiment, comme mon blog ou le temps passé avec mes enfants.
4. Les Objets Sentimentaux Superflus
Les objets sentimentaux ont toujours été difficiles à trier. Je conservais des souvenirs de voyages, des lettres, des cadeaux… un peu de tout. Finalement, j’ai pris la décision de n’en garder que quelques-uns, les plus précieux, que j’ai rangés sur une étagère ou dans une « boîte souvenir ». Avant de me débarrasser de certains objets, j’ai pris une photo pour garder leur souvenir sans encombrer mon espace. Cette approche m’a permis de me détacher du passé tout en gardant ce qui compte vraiment.
5. Le Multitâches et la Surconnexion
Pour moi, le minimalisme ne concerne pas seulement les objets matériels ; il s’étend aussi à la gestion de mon attention. J’étais constamment sollicité par les notifications et avais tendance à faire plusieurs choses en même temps. Aujourd’hui, je désactive les notifications de mes mails et applications et j’essaie de ne pas sauter entre plusieurs tâches. Par exemple, je consacre une heure par jour à la rédaction de mes articles sans distractions. Cette pratique m’a permis de gagner en concentration et d’être plus efficace.
6. Les Relations Superficielles
Avec le minimalisme, j’ai aussi réévalué mes relations. J’ai réalisé que certaines étaient uniquement fondées sur des habitudes, sans réelle profondeur. Par exemple, il y avait des personnes que je rencontrais fréquemment mais avec lesquelles je n’avais pas de véritable connexion. Aujourd’hui, je privilégie les relations qui m’apportent du soutien et des échanges enrichissants. Cela n’a pas seulement libéré du temps ; cela m’a permis de nourrir des amitiés plus sincères.
7. Les Objets « Juste au Cas »
Pendant des années, j’ai conservé un tas d’objets au cas où ils pourraient un jour me servir. Qu’il s’agisse de câbles, de vieilles piles, de boîtes en tout genre ou d’outils spécifiques, j’avais une collection entière d’articles que je n’utilisais quasiment jamais. Avec le temps, j’ai réalisé que ces objets n’étaient qu’un poids mental, un rappel constant de ce que je devais encore trier ou utiliser. Aujourd’hui, je me contente de l’essentiel et garde uniquement les objets qui ont une véritable utilité dans mon quotidien.
8. Les Dépenses pour Impressionner
L’idée de « paraître » a souvent influencé mes choix d’achat. Il m’arrivait de choisir des objets ou des vêtements pour l’image qu’ils véhiculaient plutôt que pour leur utilité. Par exemple, j’achetais toujours des appareils électroniques de dernière génération, même si je n’en avais pas besoin. Aujourd’hui, j’achète pour moi, selon mes besoins, et non pour plaire aux autres. C’est libérateur de ne plus se sentir contraint d’impressionner, et cela a un effet positif sur mon budget.
9. Repenser les divertissements du quotidien
Le minimalisme m’a poussé à revoir mes loisirs. Auparavant, je passais des heures à regarder des séries ou des vidéos en ligne sans y trouver de réelle satisfaction. Aujourd’hui, je privilégie des activités qui me nourrissent vraiment, comme lire, me promener dans la nature ou passer du temps en famille. Cela a changé ma perception des loisirs et m’a aidé à retrouver un équilibre plus sain.
10. Le Perfectionnisme
Enfin, le minimalisme m’a appris à abandonner le perfectionnisme. J’avais souvent tendance à vouloir que tout soit parfait, que ce soit au travail, à la maison, ou dans mes projets. Cela créait une pression constante qui finissait par me stresser. J’ai réalisé que la perfection n’est pas nécessaire pour être satisfait et que les choses peuvent être belles même dans leur simplicité. Aujourd’hui, je me permets d’avancer sans que tout soit irréprochable, et cela m’a apporté beaucoup de sérénité.
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Un Chemin Vers une Vie Allégée et Pleine de Sens
Abandonner ces objets et habitudes n’a pas été facile au début. J’ai parfois ressenti un mélange de nostalgie et de doute, en me demandant si ces petites choses avaient vraiment tant de valeur pour moi. Mais en progressant, j’ai senti un vrai changement : l’espace s’ouvrait autour de moi, ma maison se transformait, et mon esprit semblait, lui aussi, plus léger. Cette démarche minimaliste m’a appris que chaque objet laissé derrière moi représentait une forme de liberté retrouvée, une façon de me reconnecter avec ce qui compte vraiment pour moi et pour ma famille.
Aujourd’hui, je ne ressens plus le besoin de combler des espaces vides ou de me rassurer avec des objets « au cas où ». Ce choix est devenu un pilier de ma vie, me permettant de me concentrer sur ce qui apporte vraiment de la valeur : des moments partagés, des projets qui me tiennent à cœur, et un environnement qui m’apaise. En avançant sur ce chemin, je découvre chaque jour que le vrai luxe n’est pas dans ce que l’on possède, mais dans la clarté, la simplicité et la liberté d’un espace épuré.
Revenir à l’essentiel m’a permis de mieux me connaître, de consacrer mon énergie à ce qui me fait vraiment vibrer, et de construire un quotidien aligné sur mes valeurs. Ce voyage vers une vie plus légère et pleine de sens est une aventure profondément personnelle, une redécouverte qui, je l’espère, inspirera aussi ceux qui souhaitent embrasser le minimalisme.
La règle des 30 jours est hyper intéressante ! Je vais me la noter. 🙂
Personnellement, j’ai encore du mal avec la 7 même si j’en ai conscience ! C’est encore un point à travailler 🙂
Il y a aussi le minimalisme dans les routines que l’on peut avoir qui aide beaucoup.
J’en parle dans cet article si le coeur t’en dit : https://origami-mama.fr/minimalisme-5-habitudes-pour-eliminer-le-chaos/
Hey! Pour le point 7 : Tu peux commencer par isoler (dans un carton et à l’abris des regards) les doublons et les objets qui, lorsque tu te pose la question « en ai je vraiment besoin? » tombe dans la case « on ne sait jamais » ^^
De là, si tu n’ouvre pas ce carton dans les 6 prochains mois, en réalité, tu n’en à pas vraiment besoin. Merci pour ton commentaire et je lirais ton article avec plaisir.
En adoptant ce style de vie « simplifié », J’ai également découvert ton point n°10… Etonnant tout les bienfaits du minimalisme 😅
Oui c’est, je pense, libérateur ! Merci pour le commentaire
coucou. Bravo pour cet article. On a tendance à penser que le minimaliste ne concerne que les objets comme les objets en double et les objets sentimentaux inutile, mais c’est très bien d’avoir également mis l’accent dans cet article sur les tâches et les relations. Il est important de savoir être minimaliste également dans ces domaines 🙂
Absolument, Je ne veux pas que cela paraisse égoïste ou méchant mais certaines relations sont, afin de pouvoir avancer sereinement, superflues. Merci d’avoir pris le temps.
J’adore ces conseils qui font du bien au moral. J’essaye moi-même d’éviter d’accumuler, j’achète rarement par impulsion mais clairement ce qu’il faut que j’essaye de développer c’est de réduire mon côté « multitâche » et perfectionnisme pour être plus efficace !
C’est tellement difficile. Et en même temps, lorsqu’on décide de s’y mettre enfin, on se rend compte que non après tout ^^. Merci pour le partage !